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L'Espoir de Wojciech Siudmak

LUNDI 27 OCTOBRE 21H

MARDI 28 OCTOBRE 21H

JEUDI 30 OCTOBRE 21H

VENDREDI 31 OCTOBRE 21H

SAMEDI 1 NOVEMBRE 

DIMANCHE 2 NOVEMBRE 21H

L'INASSOUVISSEMENT - UNE FEMME LIBRE D'ESPRIT

Mise en scène : Maksym Teteruk  

Distribution : Magdalena Malina 

Création lumière : Yann Seweryn

Son : Michal Dabrowski et Emmanuel Baudin

Costumes : Adriana Krol 

« Pendant si longtemps, pendant toute sa vie elle avait vécu sans amour — elle apercevait 

clairement cette vérité à présent. Et maintenant il faudrait empoisonner cet amour (car en cet 

instant elle savait déjà que c’était de l’amour, le premier véritable et le dernier), le souiller avec de vieux « trucs » plus ou moins démoniaques, avec tout ce passé réellement terrible et cependant très regretté, qu’elle ne pouvait pourtant pas arracher d’elle à volonté. Un effrayant regret la saisit au cœur et aussi là, plus bas. » 


L’Inassouvissement, Stanisław Ignacy Witkiewicz 

Dans le monde de la tendresse il n’est pas de chagrin, car on ne peut regretter ce que l’on 

n’a pas eu le temps de connaître, animé que par la peur de perdre et tenté par un monde qui n’aspire qu’à aller trop vite. La crise que nous traversons n’est qu’une réaction au fait que la vitesse de l’existence dépasse celle de la pensée. Cela, par conséquent, crée des êtres nouveaux, 

automatisés. Seul un automate sait fonctionner avec une telle rapidité. Tout cela a été prédit et vu par S.I. Witkiewicz, ce visionnaire génial. Il l’a prouvé dans son roman le plus prophétique, 


« L’Inassouvissement », qui nous a inspirés dans la création du spectacle, où l’on voit la 

protagoniste, personnage terriblement ambigu, une femme nymphomane, manipulatrice, prédatrice cruelle, lancée à la recherche de corps masculins pour fuir le vide qui la dévore. Elle ne parle que pour exprimer sa féminité piétinée et sa peur de l’humiliation. C’est le prix à payer dans sa lutte pour gagner la dignité. Un choix paradoxal. Se situer entre la femme et l’être humain, lequel, chaque jour, doit choisir seul son chemin. Elle parle donc depuis un monde sans tendresse, où la haine apparaît comme l’unique moyen d’éprouver sa proximité avec l’autre.

1H10

Tous publics à partir de 16 ans

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